COMMUNIQUÉ | Un autre budget anti-climat de la CAQ

Montréal, le mardi 21 mars 2023 – Climat Québec, par la voix de sa cheffe, Martine Ouellet, qualifie d’anti-climat le budget 2023-2024 qu’a déposé la CAQ aujourd’hui.

Martine Ouellet a fait valoir : « Au lendemain du dernier rapport du GIEC dans lequel les experts mondiaux démontrent qu’il est urgent d’agir dès maintenant, que la planète n’a plus une minute à perdre pour éviter le pire, la CAQ dépose, encore une fois, un budget anti-climat, un budget qui affaiblira l’État et qui favorisera les profits privés de la clique de la chasse aux faisans à Fitzgibbon.»

Budget de la CAQ = blocage climatique

Climat Québec dénonce que, bien que les experts aient reconfirmé dans le dernier rapport du GIEC que les technologies existent pour contrer la crise et qu’il sera beaucoup moins coûteux d’agir maintenant que plus tard, le gouvernement de François Legault persiste avec ses vieilles habitudes ancrées dans le déni.  

La cheffe a renchéri : « Le budget de la CAQ est une démonstration patente du blocage politique que les experts dénoncent. Au lieu de s’attaquer de front à la crise climatique, la CAQ se cache derrière l’inflation pour nous passer des baisses d’impôts qui affaibliront l’État au profit des plus riches et des pollueurs. La CAQ continue d’appliquer les recettes du néolibéralisme et du déni climatique, des doctrines qui augmentent les inégalités et qui détruisent notre planète. »

Le Québec doit faire sa part pour éviter le pire

Le parti soutient qu’avec notre électricité verte, nos vastes étendues de forêts, notre expertise et notre savoir-faire, les Québécois ont la capacité d’opérer un changement drastique rapidement en s’attaquant aux grosses corporations polluantes et cupides en rapatriant tous nos pouvoirs, le tout sans générer d’impacts majeurs aux citoyens sur le plan individuel. Pour Climat Québec, il serait possible pour l’État du Québec d’atteindre la neutralité carbone en 2030 et d’être un pays précurseur pour la justice climatique.

Alors que le Québec est probablement l’endroit sur la planète où il est le plus facile d’atteindre la carboneutralité, le parti déplore que le dernier budget ne mette pas la table pour que nous soyons parmi les premiers à emboîter le pas.

Lors du dévoilement du dernier rapport du GIEC, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a affirmé que « chaque pays doit faire partie de la solution. En exigeant que les autres agissent en premier, on s’assure que l’humanité arrive en dernier ».

La CAQ sourde et aveugle face à l’urgence climatique décrite par le GIEC

Martine Ouellet conclut : « Il n’est pas trop tard, mais il n’y pas un instant à perdre. Le Président du GIEC, Hoesung Lee, nous le décrie bien : ″Ce rapport de synthèse souligne l’urgence de prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore assurer un avenir durable vivable pour tous.″ Comment se fait-il que dans un tel contexte, la CAQ qui dirige actuellement le gouvernement, soit aussi sourde et aveugle face à l’urgence? On le voit bien dans ses différentes décisions, le profit des grosses corporations passe bien avant le bien-être des communautés et de la planète. On peut prendre en exemple les passe-droits accompagnés de subventions à la Fonderie Horne, les refus d’appuyer Montréal pour sortir le gaz des bâtiments au profit de la gazière Énergir, l’instrumentalisation d’Hydro-Québec pour vendre et construire toujours plus plutôt que de miser sur la sobriété énergétique, le refus de protéger les territoires forestiers face aux industries, le développement anarchique de la filière du lithium et j’en passe. »

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Fonderie Horne: pourquoi seulement 200 ménages protégés?

LETTRE DE MARTINE OUELLET, CHEFFE DE CLIMAT QUÉBEC

200 ménages seront déracinés de leur foyer. C’est ignoble. Non seulement la CAQ persiste et signe dans son entêtement à octroyer un passe-droit réglementaire et immoral à la Horne lui permettant de continuer à empoisonner à l’arsenic les 42 313 citoyens de Rouyn-Noranda, en plus, elle ose pousser l’odieux jusqu’à faire payer aux contribuables le « nettoyage » d’une partie des dégâts de la multimilliardaire Glencore.  

En choisissant un niveau d’arsenic de 15 ng/m3 soit 5 fois la norme pour le reste du Québec, et ce, seulement dans 5 ans et sans aucune sanction à la clé, la CAQ va exactement à l’encontre de la science. Comme l’arsenic est un poison qui s’accumule dans le corps et que les citoyens de Rouyn-Noranda en ont malheureusement déjà accumulé une certaine dose, la norme à Rouyn-Noranda devrait être plus sévère qu’ailleurs pour mettre un frein à l’accumulation d’arsenic dans les tissus corporels des citoyens.

Déresponsabilisation

Pour essayer de cacher l’énormité de sa décision, la CAQ annonce le déménagement de 200 ménages en bordure de la mine. De ce fait, elle confirme le danger de sa décision concernant le niveau d’émission d’arsenic permis à Glencore. Comment la CAQ peut-elle justifier de « protéger » seulement 200 ménages? L’arsenic est émis dans l’air à des km à la ronde de l’usine. Qu’arrivera-t-il aux autres ménages, particulièrement ceux qui deviendront les nouveaux voisins de la Horne? La santé de ces ménages est moins importante? Comment la CAQ peut-elle tracer la ligne de démarcation des rues plus à risque d’empoisonnement à l’arsenic de celles où le risque serait « acceptable »?

En prenant à la charge de l’État les coûts de 58M$ pour le déménagement de 200 ménages pour permettre à la Horne de raser 82 immeubles en bordure de l’usine, la CAQ déresponsabilise la multinationale délinquante et lui fait un cadeau à même les taxes et les impôts des contribuables québécois.

Glencore, une multinationale basée en Suisse qui possède la fonderie Horne, réalise des profits de près de 20 milliards de $ par année. Elle possède tout à fait les moyens de nettoyer ses dégâts et de se conformer aux normes québécoises. Pourquoi la CAQ s’empresse-t-elle donc à ramasser les factures?

Détournement du rôle de l’État

On assiste à une vaste opération de détournement du rôle de l’État. Le premier ministre François Legault, au lieu de se tenir debout devant Glencore pour protéger la santé des citoyens de Rouyn-Noranda, préfère plier l’échine et même faire des courbettes avec l’argent des contribuables durement gagné. Glencore, la multimilliardaire délinquante, ramasse le beurre et l’argent du beurre, rien de moins. Elle continue d’intoxiquer les habitants à l’arsenic et autres métaux lourds en épargnant les frais de se conformer à la norme nationale de 3ng/m3, en gagnant 5 ans pour peut-être atteindre 15ng/m3 et en laissant la facture de 58 M$ pour pouvoir raser 89 édifices abritant les 200 ménages aux contribuables québécois. On comprend mieux maintenant comment Glencore s’enrichit. Elle s’enrichit sur la misère du monde avec, ici, la complicité de François Legault qui utilise son poste de premier ministre pour lui octroyer des passe-droits et piger dans les coffres de l’État pour mettre des « plasters » sur ses dégâts.

C’est le monde à l’envers. Le rôle de l’État devrait être celui de protéger le peuple contre la cupidité qui semble sans limites des PDG des corporations délinquantes comme Glencore.

Martine Ouellet, Cheffe de Climat Québec

Bravo à Montréal!: honte à la haute direction d’Hydro-Québec!

Montréal a tout à fait raison de s’attaquer au gaz naturel dans les bâtiments pour décarboner son territoire. Je salue d’ailleurs le courage de la Commission sur l’environnement et de la mairesse Valérie Plante de prendre de front le plus gros lobby souterrain du Québec : Gaz Métro/Énergir. Sortir le gaz des bâtiments un incontournable pour réduire l’empreinte carbone.  

L’électricité du Québec émet 40 fois moins de GES que le gaz naturel conventionnel. Cependant, au Québec, ce n’est plus du gaz conventionnel, mais bien du gaz de fracturation qui est distribué par les gazières. Ce gaz non conventionnel émet plus de GES que le charbon. L’électricité d’ici émet donc près de 90 fois moins que le gaz distribué au Québec. C’est un secret bien caché, car tous les chiffres utilisés pour quantifier les émissions de gaz naturel sont ceux du vieux gaz naturel conventionnel. Aucune mise à jour des indicateurs de gaz n’a été faite suite à l’arrivée du gaz issu de la fracturation. J’ai bien essayé comme ministre des Ressources naturelles, mais avec la résistance interne et le trop court mandat, je n’ai pas eu le temps.  

De plus, la période utilisée pour convertir le gaz en équivalent CO2 est de 100 ans. Toutefois, ce sont les 20 prochaines années qui sont critiques. Or, si on le prend sur 20 ans, le gaz naturel est 4 fois plus puissant en termes de GES. Pour le prochain 20 ans, l’électricité du Québec émet donc 360 fois moins de GES que le gaz d’Énergir.  

Conflit d’intérêts 

Comme ancienne gestionnaire d’Hydro-Québec, j’ai eu honte de la position de la haute direction de la société d’État. Cette dernière est composée de plusieurs anciens de Gaz Métro/Énergir et sans gêne elle plaide pour le maintien du gaz à travers la biénergie (gaz-électricité), pour la pointe prétend-elle. Une belle entourloupe pour favoriser Gaz Métro/Énergir. Même la Régie de l’énergie a interdit à la haute direction d’Hydro-Québec de refiler aux consommateurs d’électricité la facture exorbitante de son entente pour la biénergie avec la gazière Énergir. 

Qu’à cela ne tienne, la haute direction ira tout de même de l’avant et pigera à même les coffres de la société d’État pour financer son entente de dupe. Elle ose même utiliser la menace d’une hausse de tarif d’électricité pour justifier son entêtement.  

Plusieurs solutions possibles 

La vérité c’est qu’il existe d’autres solutions beaucoup moins polluantes pour gérer la pointe hivernale qui ne dure que quelques heures, quelques fois par hiver. En misant sur l’efficacité énergétique, la géothermie pour les bâtiments commerciaux et institutionnels, le solaire passif ainsi que sur les nouvelles technologies d’accumulateurs thermiques, de thermopompes et de gestion de la consommation, la pointe hivernale peut être diminuée de façon très importante. Pour les cas extrêmes, Hydro-Québec peut faire du délestage de blocs importants en collaboration avec les très gros consommateurs industriels d’électricité. Je le sais, avec mon équipe chez Hydro, nous l’avons fait à plusieurs reprises. 

Il faut souligner que Montréal n’est pas toute seule. Il y a aussi Prévost, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Petit Saguenay et Saint-Cuthbert qui ont signifié leur intention d’agir dans le même sens et qui demandent au gouvernement d’adopter un règlement national de décarbonation des bâtiments par l’interdiction du gaz naturel tout comme il l’a fait avec le mazout. Mais non, la CAQ préfère écouter le lobby gazier plutôt que le gros bon sens. 

Martine Ouellet, Cheffe Climat Québec 

Ancienne ministre des Ressources naturelles 

Ancienne gestionnaire chez HQ

Partielle dans Saint-Henri – Sainte-Anne : Climat Québec appuie à 100% le projet Eadie/de l’Église de logements communautaires

Montréal, le mercredi 8 mars 2023 – Le projet de logements communautaires Eadie /de l’Église porté par Alternatives Communautaires d’Habitation Milieu est exactement le genre de projet structurant dont il faut multiplier la réalisation pour Climat Québec. Il y a un manque évident de logements accessibles dans le secteur de Saint-Henri Ste-Anne et un peu partout au Québec. La solidarité nous exige de répondre au besoin fondamental de se loger dignement.

« Climat Québec souhaite travailler main dans la main avec les citoyens et les différents organismes en particulier le comité Habitation de Concertation Ville-Émard/Côte Saint-Paul pour la construction de ce projet essentiel de 113 logements. Je m’engage à aller défendre et promouvoir sans relâche ce projet extraordinaire issu du milieu auprès du gouvernement et de la ville de Montréal », a déclaré Jean-François Racine, candidat pour Climat Québec.

Climat Québec est un parti indépendantiste dédié à la justice climatique.  Cela implique des changements importants à tous les niveaux.  Dans cette optique, Climat Québec favorisera la construction de logements écoresponsables avec une plus grande utilisation du bois, des toits verts ou blancs, la récupération de l’eau de pluie, un couvert d’arbre et des surfaces perméables pour contrer les îlots de chaleur.  Les différents équipements (fenêtres, isolation, portes, etc) devraient aussi être choisis pour diminuer la consommation d’électricité.

« Nous ne pouvons passer sous silence la vague de demandeurs d’asile qui risque de s’amplifier dans les futures années avec les réfugiés climatiques. Cela créera une pression supplémentaire sur les besoins de logements à bas coûts. Comment pourrons-nous accueillir de nouvelles personnes dans le besoin si nous ne répondons déjà pas aux besoins de base des gens déjà établis sur le territoire? Il est donc urgent de s’organiser et de prendre les moyens financiers du gouvernement pour assurer dès maintenant la construction de plusieurs projets de logements communautaires et sociaux du type Eadie/de l’Église, initié et porté par le milieu de vie dans une perspective de justice climatique » a conclu Martine Ouellet, cheffe de Climat Québec.

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Mine de lithium Baie-James : Climat Québec exige un BAPE générique sur toute la filière lithium de l’extraction à la production de batterie

Montréal, le 2 mars 2023 – Dans le cadre des audiences publiques du COMEX (l’organisme d’évaluation pour le territoire de la convention de la Baie-James), Climat Québec a déposé cette semaine son mémoire qui présente ses 7 recommandations afin de mettre fin au développement anarchique des mines de lithium au Québec. 

Le lithium est un minerai stratégique.  Il est essentiel à la fabrication des batteries pour les véhicules électriques.  Son prix a été multiplié par 12 depuis 2 ans, passant de 400 $/tonne à 5 000 $/tonne.  Cela crée une course effrénée à l’extraction de la part des corporations minières mondiales.  Il y a actuellement 7 projets de mine en cours d’autorisation ou autorisés au Québec et 103 projets en exploration.  Ce sont principalement des minières étrangères qui viennent s’accaparer nos ressources avec peu ou pas du tout de transformation au Québec, sans un juste retour à la société et avec un encadrement environnemental défaillant. 

« La crise climatique ne doit pas servir de paravent au gouvernement Legault pour la perpétuation du modèle extractiviste de surexploitation de notre territoire qui détruit le vivant et la nature.  Nous devons sortir de la mentalité de colonisé pour reprendre le contrôle collectif de notre ressource.  Il est temps de se doter d’une vision nationale pour le lithium de l’extraction à la fabrication de batteries.  Nous devrions extraire que les quantités de minerai qui seront utilisées dans les batteries fabriquées au Québec. C’est pourquoi la tenue d’un BAPE générique est incontournable et tous les projets en cours devraient être suspendus le temps de déterminer le niveau et les conditions d’exploitation acceptables dans une vision qui prend en considération les 7 prochaines générations. » a déclaré Martine Ouellet, cheffe de Climat Québec

L’ensemble du mémoire est en pièce jointe.  Voici les 7 recommandations :

Recommandation 1 :  Avoir les pleins pouvoirs

Encore une fois dans le dossier de la chaîne du lithium, le gouvernement canadien vient directement nuire aux intérêts du Québec avec une politique de favoritisme pour l’Ontario. Climat Québec réitère l’importance de sortir du Canada afin de ne plus se faire « voler » des projets structurants à même l’argent des contribuables québécois via les taxes et impôts fédéraux.

Recommandation 2 :  BAPE générique

Climat Québec recommande de mettre en place un BAPE générique sur l’ensemble de la filière du lithium, de l’extraction à la production de batteries, pour mettre fin au développement anarchique du lithium et suspendre tous les projets en cours jusqu’à la conclusion du BAPE générique.

Recommandation 3 : Transformation au Québec

Climat Québec demande au gouvernement du Québec qu’il exige que tout lithium extrait du territoire québécois soit transformé au Québec et serve à la production de batteries au Québec, comme le lui permet la loi.

Recommandation 4 :  Redevances

Climat Québec recommande d’augmenter les redevances pour le lithium afin de s’assurer d’un retour juste et équitable à la collectivité québécoise et aux collectivités locales et de rendre publiques toutes les redevances exigées par le gouvernement du Québec et les communautés locales et celles payées par l’industrie.

Recommandation 5 :  Caribous

Climat Québec propose de mandater une firme indépendante pour la réalisation d’une étude sur le caribou forestier pour l’ensemble du territoire des hardes qui traversent le territoire de la mine.

Recommandation 6 :  Eau

Climat Québec recommande l’installation de différents systèmes de suivi de la qualité et de la quantité d’eau par le gouvernement aux frais du promoteur. Il est essentiel d’installer des systèmes de mesure afin de suivre les quantités d’eau souterraine prélevées ainsi que la qualité de l’eau souterraine. Idem pour les eaux de surfaces des cours d’eau touchés par le projet.  De plus, des équipements de mesure doivent être installés juste à la sortie de l’effluent de la mine pour mesurer le taux de contamination.  Toutes ces mesures doivent être rendues publiques en temps réel par le gouvernement.

Recommandation 7 :  Fond de fermeture

Climat Québec demande que le fond de restauration soit capitalisé à 100%, au plus tard à la fin de la 2e année d’exploitation, sans quoi la minière devra suspendre ses activités.  Les informations concernant la capitalisation du fonds de restauration de la mine doivent être rendues publiques au fur et à mesure.

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COMMUNIQUÉ | Climat Québec propose un TSR intelligent gratuit pour la rue Notre-Dame

Partielle Saint-Henri – Sainte-Anne

Climat Québec propose un TSR intelligent gratuit pour la rue Notre-Dame

Montréal, le lundi 20 février 2023 – Dans le cadre de l’élection partielle de Saint-Henri – Sainte-Anne, Climat Québec propose l’implantation d’un TSR (Tramway sans Rail) intelligent gratuit pour le segment du Centre-ville vers Lachine passant sur la rue Notre-Dame. 

« Je crois que le TSR intelligent est la solution de l’avenir dans un secteur comme Saint-Henri – Sainte-Anne.  En implantant un TSR intelligent sur Notre-Dame, cela permettra aux travailleurs et travailleuses du secteur d’éviter de faire le trajet entre le métro Monk et le métro du Collège pour aller dans le quartier industriel de Lachine en plus de pouvoir rejoindre la ligne Orange » déclare Jean-François Racine, candidat pour Climat Québec.

Pour Climat Québec, la vieille technologie de tramway avec rails et fils est maintenant dépassée.  Elle a beaucoup trop d’impact sur le tissu urbain avec les rails dans le béton et les fils qui sont visibles et elle est beaucoup trop coûteuse. Le TSR intelligent permet d’avoir tous les avantages du tramway traditionnel sans les inconvénients à 1/5 du coût.  En ajoutant l’intelligence artificielle de communication avec le réseau de la ville de Montréal, il sera possible, par exemple, de synchroniser les feux pour réduire le temps du trajet du TSR intelligent.  La technologie existe et nous avons tout ce qu’il faut au Québec pour la fabrication chez nous : moteurs électriques parmi les meilleurs de la planète, batteries, carrosserie et programmation.

Gratuité du transport en commun

Pour Climat Québec, la diminution de l’utilisation de l’automobile passe par la gratuité du transport en commun et l’amélioration du service.  Climat Québec a évalué que la gratuité du transport en commun représente un investissement de 5 milliards de dollars pour l’ensemble du Québec. 

« La crise climatique est déjà commencée et ce n’est pas avec des demi-mesures que nous réussirons à l’endiguer.  Les gestes individuels ne suffiront pas. Il nous faut un changement des mentalités complet et une implication directe du gouvernement.   La gratuité des transports en commun est la meilleure solution pour diminuer les GES émis en transport », conclue Martine Ouellet cheffe de Climat Québec.

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Élection partielle dans Saint-Henri – Sainte-Anne : Climat Québec présente son candidat

Montréal, le jeudi 2 février 2023 – Climat Québec est fier d’annoncer son candidat pour l’élection partielle de Saint-Henri – Sainte-Anne, à la suite de la démission de Dominique Anglade. Il s’agit de Jean-François Racine, militant de la première heure pour Climat Québec.

« La crise climatique ne va qu’en s’amplifiant, faute de volonté politique. Les partis politiques établis n’ont pas le courage de se tenir debout devant les lobbys pollueurs. Climat Québec est la seule option réellement pragmatique agissant pour contrer la crise environnementale. Jean-François Racine connaît bien le comté pour y avoir grandi. C’est un travailleur qui s’implique dans sa communauté et pour l’environnement. Jean-François est une personne énergique qui n’a pas peur de se relever les manches et de travailler sur le terrain. Il possède une volonté hors norme de changer les choses et les citoyens de Saint-Henri – Sainte-Anne pourront compter sur une personne dévouée pour les représenter », a déclaré Martine Ouellet, cheffe Climat Québec.

« Ici à Saint-Henri – Sainte-Anne, il y a de vrais problèmes concrets de logement pour les moins nantis. J’ai l’intention de travailler en collaboration avec les différents organismes locaux pour faciliter l’accès aux logements sociaux aux citoyens dans le besoin. Je veux représenter les citoyens de Saint-Henri-Sainte-Anne pour que, collectivement, nous unissions nos forces pour mettre le politique au service des gens et de la nature, ce qu’on appelle le bien commun, plutôt qu’au service des actionnaires, comme c’est le cas maintenant », a déclaré Jean-François Racine.

Jean-François Racine est né à LaSalle et a grandi dans le Sud-ouest de Montréal. Il s’est impliqué au niveau municipal, particulièrement au conseil d’arrondissement de LaSalle. Grand amateur de plein air et de grands espaces, il s’implique également à la préservation du territoire. C’est par ce biais qu’il s’intéresse au dossier de la mine de graphite à Saint-Michel des Saints. Urbain de résidence, il croit au transport actif et au transport en commun local et régional pour ses déplacements vers la nature dans les régions du Québec. Indépendantiste de conviction, il rejoint les rangs de Martine Ouellet dès la création de Climat Québec pour appuyer le nouveau parti. Jean-François croit à un réel changement de mentalité en matière de transition énergétique et écologique. Il compte y travailler avec cœur et y mettre toute son énergie.

Climat Québec est un nouveau parti politique indépendantiste, fondé en 2021, dédié complètement à la cause du climat pour permettre aux Québécoises et aux Québécois de se coaliser avec le but de donner pleine légitimité à un plan d’action à la hauteur de la situation avec le rapatriement de tous nos pouvoirs. Pour Climat Québec, le climat doit devenir le prisme à travers lequel tous les autres enjeux sont évalués. C’est en rassemblant les Québécoises et les Québécois à l’intérieur d’une démarche complète et sans détour pour la création d’un nouveau pays que Climat Québec obtiendra les moyens nécessaires de lutter pour la justice climatique.

Autorisation d’arsenic pour la fonderie Horne: la CAQ sacrifie la santé des citoyens au profit de Glencore

LETTRE OUVERTE DE MARTINE OUELLET,

PUBLIÉE DANS LA SECTION FAIRE LA DIFFÉRENCE DU JOURNAL DE QUÉBEC

La décision de la CAQ, de même que le secret qui entoure le renouvellement de l’autorisation émise à la Horne par le ministre Benoit Charrette, est très révélatrice des valeurs affairistes qui animent la CAQ. 

En effet, jeudi passé, en catimini, le gouvernement Legault a renouvelé l’autorisation de polluer permettant à l’usine Horne de Glencore d’émettre 5 fois plus d’arsenic que la norme permise ailleurs au Québec soit 15 ng/m3 au lieu de 3 ng/m3. Malgré de nombreux rapports accablants sur l’impact et les risques de cancer liés à l’exposition à l’arsenic et aux autres poisons émanant de l’usine pour la santé humaine, malgré qu’une vaste majorité de la population locale et régionale se soit prononcée pour l’application de la norme de 3 ng/m3, la CAQ a choisi le camp de Glencore, une multinationale suisso-britannique multimilliardaire.

Berner la population

La CAQ et François Legault ont joué du violon à la population le temps des élections avec des pseudoconsultations pour mieux faire passer leur soutien à la position de Glencore, qui veut continuer à profiter de passe-droits environnementaux sur le dos des citoyens de Rouyn. Avec ses près de 20 milliards de profit, Glencore a tout à fait les moyens de mettre en place les systèmes antipollution et d’être plus sélective dans la scrap qu’elle reçoit comme matière première. C’est absolument malsain de voir la Santé publique et le ministère de l’Environnement cautionner servilement les demandes de la Horne qui empoisonne l’environnement et la santé des familles.

Les citoyens de Rouyn ont déjà accumulé des traces d’arsenic et autres métaux dans leurs organismes. Ils sont donc encore plus vulnérables à l’exposition de ces poisons. C’est le rôle du gouvernement de les protéger des excès de la Corporation Glencore. Non seulement, la CAQ se dérobe à ses responsabilités, mais elle ajoute l’insulte à l’injure en gardant secrètes jusqu’à 4 semaines les dispositions de l’autorisation de non-respect des normes. Ce qui est totalement inacceptable.

Les citoyens de Rouyn ont droit à l’information et à la transparence. On le voit encore dans le dossier de la Horne, la CAQ est bien plus au service des grosses corporations et de leur recherche de profit à tout prix, même au prix de la santé des gens, qu’au service de ses co-citoyens. Les astuces et les entourloupes de la CAQ pour leur faire avaler des couleuvres sont indignes.

Inviter à réduire les coûts

C’est vraiment un signal très inquiétant que lance la CAQ au milieu affairiste. Il y a dans le dossier de la Horne un message très révélateur que la CAQ envoie aux grandes corporations. Elle leur dit en résumé : venez chez nous faire de la business, on va faire le maximum pour vous laisser polluer et même empoisonner la santé des populations locales pour vous permettre de réduire vos coûts et bénéficier d’un maximum de profit pour vos actionnaires.

C’est exactement le contraire de ce qu’il nous faut comme gouvernement, comme ministre de l’Environnement, comme premier ministre. Jusqu’où pourront-ils aller, avant que les Québécois disent : c’est assez?

Martine Ouellet, cheffe Climat Québec, Ancienne ministre des Ressources naturelles

Rencontre du nouveau DGEQ :  Climat Québec propose 4 solutions pour combattre le cynisme en améliorant la participation citoyenne

Longueuil, le samedi 28 janvier 2023 – Lors de la rencontre du nouveau DGEQ et des partis politiques de janvier dernier, Climat Québec a fait 4 propositions pour améliorer la démocratie québécoise en donnant une chance équitable à tous les partis plutôt que de favoriser les partis établis comme c’est le cas actuellement. « Au-delà du régime proportionnel qui est une réforme en profondeur de notre régime démocratique, il y a plusieurs changements à la portée du DGEQ pour améliorer la démocratie et la représentativité.   Cela devrait être son rôle de s’assurer que les citoyens possèdent toute l’information nécessaire à l’exercice de leur droit de vote.  Le DGEQ est indépendant, c’est à lui de prendre l’initiative d’agir et au besoin de suggérer publiquement des réformes à la loi électorale comme pour la révision du financement électorale qui est complètement déloyale actuellement », déclare Martine Ouellet, cheffe de Climat Québec. 


1 : Revoir les critères de l’allocaton électorale octroyée aux partis politiques par le DGEQ

L’argent étant le nerf de la guerre, le DGEQ par ses règles de financement avantage les partis établis.  C’est la CAQ, parti au pouvoir lors de la dissolution du gouvernement,  qui a reçu le plus gros montant en allocation électorale: un peu plus de 2.2 M$.  Un parti émergent comme Climat Québec de son côté n’a rien reçu du tous:  0$.  Cela crée une iniquité quasi insurmontable pour changer la donne politique.  Le DGEQ se base sur les résultats de l’élection précédent pour attribuer la subvention.  C’est comme si à la course de 100 mètres aux Olympiques, le médaillé d’or de la dernière Olympique se voyait attribuer une avance de 25 mètres par rapport à un jeune coureur de la relève.  C’est totalement inéquitable et déloyale.

Climat Québec propose de donner une chance égale à tous les coureurs.  Le financement devrait donc être attribuer en fonction de la nouvelle campagne et non pas de l’ancienne.  Le critère proposé est celui du nombre de candidates/candidats accrédités par le DGEQ. Voici les deux portraits.

La CAQ, 125 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 2.2 M$ vs 1 M$ selon le critère proposé.
Le PLQ, 125 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 1.4 M$ vs 1 M$ selon le critère proposé.
Le PQ, 125 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 1 M$ vs 1 M$ selon le critère proposé.
QS, 125 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 0.9 M$ vs 1 M$ selon le critère proposé.
Le PC, 125 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 90 k$ vs 1 M$ selon le critère proposé.
Climat Québec, 54 candidats, a reçu du DGEQ pour l’élection 0 $ vs 450 k$ selon le critère proposé.
[1] Il y a quelques autres petits partis.  Cela affecterait un peu le résultat mais pas l’ordre de grandeur.   Les informations sont présentées qu’à titre indicatif.

Tous les partis ayant 125 candidates et candidats auraient droit à la même subvention et les partis émergents, y auraient également droit en fonction du nombre de candidats accrédités.
Brigitte Legault, la représentante de la CAQ s’est dite informellement ouverte à la proposition.  Avec l’appui des partis de l’Assemblée nationale, il serait possible de changer la loi pour la prochaine élection.   

2. Encadrer l’affichage des pancartes électorales en s’inspirant du modèle de la France

Nous avons assisté à l’élection de 2022 à une orgie d’affichage comme nous n’en avions jamais vu.  Certains partis avaient jusqu’à 800 affiches par comté.  Les partis riches et établis partent encore ici avec une longueur d’avance étant donné que l’affichage est un moyen important de notoriété.  Même si la plupart des affiches de chloroplaste sont réutilisées par des groupes ou des écoles, il reste que la fabrication du plastique n’est pas bonne pour l’environnement sans parler de la pollution visuelle.  Climat Québec propose de s’inspirer de la France qui fait exactement le contraire du Québec.  Ici, il est possible d’afficher partout sauf devant les lieux de votation.  En France, il est possible d’afficher que devant les lieux de votation dans des supports prévus à cet effet.  Ce qui est tout à fait logique étant donné que l’information est pour le vote. 
Au Québec, nous avons environ une vingtaine de bureau de votation par comté, cela ferait donc une vingtaine d’affiches par parti. Ce serait une énorme économie de pancartes.   Cela favoriserait, l’information aux voteurs, l’égalité des chances ainsi que l’environnement.

3. Encadrer les débats locaux et nationaux

Au niveau local, tous les candidats accrédités par le DGEQ devraient être invités lors de débats organisés par des tiers (groupes environnementaux, chambre de commerce, etc) et idem pour les médias locaux.  Il n’appartient pas aux groupes ou aux médias locaux de décider à la place de l’électeur qui devrait être entendu.  Il est essentiel que les électeurs aient accès à la vision de chaque candidature afin de pouvoir faire un choix éclairé dans l’urne et c’est le rôle du DGEQ de s’en assurer.

Au niveau national, tous les chefs de partis ayant des candidats accrédités devraient être invités aux débats nationaux et bénéficier d’un temps de parole proportionnel à leur nombre de candidats accrédités.  Le concept de liberté de presse invoqué par le DGEQ pour ne pas encadrer les débats télévisuels est mal interprété.  La liberté de presse c’est un droit humain fondamental d’informer et d’être informé selon Reporters sans frontières. Il ne faut surtout pas confondre la liberté de presse avec le pouvoir du propriétaire de la chaîne de télévision d’imposer son filtre aux citoyens en censurant les partis de son choix avec des règles inventées et différentes pour chaque élection.  Ce n’est pas à l’actionnaire média de déterminer selon son bon vouloir les règles de participation aux débats électoraux.  Ce rôle devrait appartenir au DGEQ, un organisme indépendant, qui se doit d’être équitable et transparent.  Les débats sont un moment fort qui permettent aux citoyens de mieux connaître l’orientation des partis.  Une participation équitable est essentielle à une saine démocratie.

4. Rendre accessible à tous les citoyens, une courte description de tous les candidats accrédités de leur comté

Climat Québec appuie cette demande qui a été faite par les plus petits partis depuis déjà un certain nombre d’années.  Le DGEQ, distribue déjà par la poste à tous les électeurs les cartes de votations.  Il suffirait d’ajouter à l’enveloppe une page d’information par candidat accrédité dans un format prescrit par le DGEQ.  La France a déjà mis en place cette bonne pratique.  Cela permet de réduire les inégalités de richesses des partis pour une meilleure information aux citoyens.  En effet, actuellement, il n’y a que les partis riches qui ont les moyens de faire un envoi postal ou de faire distribuer un dépliant. 

Il faut se rappeler que 34% de la population n’est pas allée voter le 3 octobre dernier, c’est énorme.  Il y a clairement un déficit démocratique.  Une meilleure diffusion et connaissance des différentes options présentes permettrait à ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans l’offre standard d’avoir accès aux partis émergents et favoriserait la participation électorale essentielle à une saine démocratie.